Ce n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-Michel Aulas confronté à des difficultés pour financer le stade des lumières. Vinci annonce qu'il veut bien participer au financement du "grand stade" mais pas en être actionnaire.
Le groupe de BTP et de concessions Vinci est prêt à assurer une partie du financement du futur stade de Lyon mais n'est plus intéressé pour en être actionnaire, a indiqué lundi à l'AFP Louis-Roch Burgard, directeur général de la filiale Vinci Constructions. "Un accord de principe a été trouvé pour que Vinci participe, en prêtant de l'argent à une hauteur comprise entre 80 et 100 millions d'euros, au financement de la construction du Stade des Lumières", a déclaré M. Burgard. OL Groupe envisageait jusqu'à présent un partenariat avec Vinci, "soit en tant que co-actionnaire du Stade à 49%, soit en tant que créancier privilégié", selon son président Jean-Michel Aulas, également président du club de football de l'Olympique Lyonnais.
Vinci, toujours intéressé par la construction de l'enceinte sportive, a décidé de ne plus être actionnaire du stade, un projet entièrement privé, et par conséquent n'est plus "associé à sa gestion" future, a affirmé M. Burgard. "Le plan de financement global du projet reste a boucler", a-t-il ajouté. Le coût prévu du Stade des Lumières, pour sa partie sportive, se monte à 381 millions d'euros hors taxes.
Candidat au match d'ouverture de l'Euro-2016 de football, son inauguration était souhaitée à l'origine pour 2010. L'Etat et les collectivités doivent financer les accès et les parkings à hauteur de 170 millions d'euros, dont 110 millions d'euros apportés par le Grand Lyon.