Le patron de l'UMP dans le Puy-de-Dôme juge le spectacle donné par son parti ces derniers jours "un peu pitoyable et lamentable."
A l'UMP, l'union est vraiment un combat. Le 18 novembre, les militants ont voté mais la guerre des chefs Copé-Fillon livre chaque jour de nouveaux épisodes. Pas facile sur le terrain de gérer le dépit, la déprime ou la colère des adhérents dans les fédérations départementales du parti. Dans le Puy-de-Dôme, c'est le rôle de Christophe Serre, qui préside et assume, " même si ce qu'on a vu est un peu pitoyable et lamentable" a-t-il fini par lâcher lundi soir sur le plateau de France3 Auvergne.
En Auvergne, le Puy-de-Dôme est le seul département de la région à avoir choisi Jean-François Copé, dans le sillage de Brice Hortefeux : Un scrutin clair qui apparaît aujourd'hui lointain, brouillé et incertain. Interrogé par Pierre-Olivier Belle, Christophe Serre s'en tient aux règles et aux statuts. " Nous sommes prés d'une solution avec la confirmation de l'élection de Jean-François Copé. Il faut se mettre au travail, derrière un chef " Quel chef ? Copé mais " nous avons besoin de François Fillon."
Défendre l'union est décidément un combat. L'histoire ne dit pas encore si Christophe Serre sera contraint d'oganiser un nouveau vote comme le réclament les sympathisants dans les sondages.