Des militants de Greenpeace ont déployé jeudi matin devant la centrale nucléaire du Tricastin une banderolle revendiquant sa fermeture. Ils invoquent le risque sismique au moment où débute à Paris le débat sur la transition énergétique.
Huit militants de l'association écologiste Greenpeace ont déployé jeudi matin devant la centrale du Tricastin (Drôme) une banderole revendiquant sa fermeture, avant le débat national sur la transition énergétique à Paris.
Arrivés par Zodiac sur un canal de dérivation de Rhône alimentant la centrale, les militants, tout de rouge vêtus, ont fait l'objet d'un simple contrôle d'identité, a confirmé la gendarmerie, qui dispose sur place d'un peloton spécialisé de protection de la centrale.
"Tricastin en zone sismique, on en parle vraiment", était-il inscrit sur leur large banderole jaune déployée sur la berge, devant les grilles de la centrale nucléaire, selon une photo transmise par l'organisation. "Nous avons refusé de participer au débat sur la transition énergétique car les conditions d'un vrai débat ne sont pas réunies.
Seule la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) doit fermer, mais Tricastin par exemple présente autant de risques au niveau sismique", a expliqué à l'AFP Yannick Rousselet, responsable de la campagne nucléaire de Greenpeace, qui a assisté à l'action.
Le débat sur la transition énergétique débute jeudi après-midi à Paris avec l'objectif d'une discussion nationale "sans tabou" sur les besoins et les options de la France à l'horizon 2025 et au-delà.