Le 8 décembre, c'est d'abord une fête religieuse. "Un moment aussi important pour les lyonnais que le 15 août pour Mgr Barbarin. Plusieurs processions ont témoigné d'une ferveur particulière pour la Vierge Marie.
L'archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, a mené samedi une grande procession aux flambeaux rappelant l'origine catholique de la fête des Lumières, tandis que l'extrême droite a organisé une marche séparée, afin de "prier Dieu pour la France". Un millier de personnes ont participé à la procession traditionnelle avec le cardinal, partie de la place Saint-Jean, dans le Vieux-Lyon, vers la colline de Fourvière et sa basilique.
Mgr Barbarin évoque la ferveur particulière qui s'exprime lors de cette procession religieuse jusqu'à la basilique de Fourvière le soir du 8 décembre.
D'autres défilés, de catholiques traditionalistes, sont également organisés à l'occasion du 8 décembre, en hommage à la Vierge. Avant de devenir la grande fête populaire qu'elle est devenue avec, cette année, 4 millions de visiteurs attendus, "la fête de la Lumière" était en effet un événement religieux, remontant au 8 décembre 1852. C'est l'occasion pour le diocèse de Lyon d'organiser des animations catholiques dans la ville et toutes les églises qui resteront ouvertes en offrant un accueil assuré par les fidèles.
En marge, l'extrême droite identitaire a également organisé son cortège, qui a réuni plus tard dans la soirée quelque 300 personnes dans le même quartier, en direction de Fourvière, afin de "prier Dieu pour la France".
Pour l'association "Les petits Lyonnais", liée à la mouvance d'extrême droite des identitaires, sa propre marche doit "redonner le sens originel à la fête" devenue, selon elle, un "outil de promotion commerciale" pour la municipalité, et à "reconnaître l'influence et l'importance de la religion chrétienne sur l'histoire lyonnaise".