"Le business sera humaniste ou ne sera pas", c'est le dernier livre de Richard Branson, l'emblématique patron de Virgin, 261ème fortune mondiale. Un livre traduit en français par deux auvergnats de Riom: Nadine et Jean-Marc Millanvoye.
Nadine et Jean-Marc Millanvoye sous les sunlights du philanthropique Richard Branson. L'ancien animateur-radio (sur France Bleu Pays d'Auvergne) et son épouse ont traduit le dernier livre de Richard Branson, le très médiatique patron de Virgin, intitulé "Le business sera humaniste ou ne sera pas". Jean-Marc Millanvoye, l'auvergnat de Riom, était l'invité de Jérôme Doumeng dans le journal de midi du 11 décembre 2012 pour évoquer le personnage Branson.
Richard Branson est milliardaire, chef d'entreprises, c'est un self-made-man comme on dit chez lui, outre-manche, c'est un personnage au parcours vraiment atypique…
Oui, Richard Branson, c'est une histoire un peu magique comme on en raconte un peu parfois. Il est parti de chez lui à 16 ans, il a quitté le domicile et créé sa première entreprise, et puis une deuxième, etc. Il est aujourd'hui à la tête d'un groupe qui lui fait gagner beaucoup d'argent mais c'est un homme qui réfléchit, aussi, Richard Branson.
Dans ce livre, on découvre un homme philanthropique comme tous les hommes d'argent…
Il réfléchit à ce qu'il peut redonner. Vous savez, c'est une tradition un peu anglo-saxonne qu'on appelle le capitalise philanthropique. On est chef d'entreprise, on gagne beaucoup d'argent, on en redonne mais de manières concrètes, en montant des actions. C'est ce qu'il raconte dans ce livre, qui n'est pas son premier…
Il se fait un peu mousser?
Non, il ne se fait pas spécialement mousser. C'est anglo-saxon, il y a beaucoup de cœur. C'est quelqu'un qui investit énormément d'argent dans les pays défavorisés, notamment en Afrique du Sud. Il est très ami depuis longtemps avec Nelson Mandela. Et puis, il installe des hôpitaux, des écoles…Il fait tout pour que, sur place, les choses puissent s'améliorer et en même temps, il aide à la création d'entreprises. Et il dit autre chose dans ce livre, il dit que c'est aux capitalistes de réparer le mal qu'ils ont fait. Il dit cela très clairement: "Nous sommes responsables de la pollution, de la misère, et qui peut réparer tout ça? Le grands patrons, les grands capitaines d'industries".
Et il est bien placé pour le dire…
Oui, et il le prouve. On n'a pas toujours cet exemple, en particulier en France. On a plutôt envie d'aller gouter le climat belge ou suisse.