La jeune Camille a retrouvé les siens. Elle avait téléphoné à ses parents hier 29 décembre, en indiquant qu'elle se trouvait bien à Nantes, en Loire-Atlantique.
D'après une information de nos collègues de France 3 Auvergne, Camille, la jeune Ardèchoise, serait actuellement auprès de sa famille, en bonne santé.
Le procureur de la République du Puy-en-Velay, Jacques Louvier, a par ailleurs précisé à l'AFP que le père de l'adolescente était allé la chercher à Notre-Dame-des-Landes après lui avoir parlé au téléphone. Camille se trouvait bien dans la zone de construction de l'aéroport décrié, parmi les opposants au projet.
L'autre lycéenne disparue, Geneviève, 16 ans, reste introuvable. Sa mère avait expliqué s'être rendue à Notre-Dame-des-Landes la semaine dernière. Elle avait parlé avec les manifestants et ne croyait plus à cette hypothèse. "S'ils avaient vu nos enfants, je suis certaine qu'ils nous l'auraient dit', avait-t-elle confié.
Les derniers événements au 29 décembre :
D'après un témoignage recueilli par le Breizh Journal (site internet d'actualité et de politique breton), Camille porterait mèche verte et tête rasée sur les cotés. Elle aurait été vue parmi des opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Lire l'article sur le site du Breizh Journal.
Au commissariat de police de Puy-en-Velay, ce signalement faisait aussi partie des témoignages qui ont abondé depuis la mise en circulation des photos des jeunes filles.
Alors que Geneviève avait envoyé une lettre à sa famille lors de leur passage à Toulouse, les parents de Camille refusaient de croire à une fugue. Ils craignaient que les jeunes filles n'aient fait une mauvaise rencontre, et avaient demandé au procureur la diffusion de leur signalement et de leurs photos. C'est ce qui a permis à quelqu'un de reconnaître Camille, à Notre-Dame-des-Landes.
Le procureur de la République du Puy-en-Velay, Jacques Louvier, avait déjà évoqué le fait que les lycéennes pouvaient appartenir à une mouvance anarchiste. Elles avaient confié à des amis vouloir rallier la cause des manifestants. Mais l'enquête était quasi empêchée jusqu'alors par la situation à Notre-Dame-des-Landes, la zone occupée par les opposants (la ZAD, Zone d'aménagement différé) étant impénétrable, sous tension...