Le groupe autrichien qui s'était engagé à reprendre les salariés de Veninov revient sur ses promesses. L'engagement formel n'est pas respecté et du coup, les pouvoirs publics s'estiment trompés .
Il s'agit d'un nouveau revirement.Le groupe autrichien Windhager qui s'était engagé à reprendre les salariés de Veninov vient d'annoncer qu'il ne pourrait pas tenir ses engagements. Il annonce "qu'il n'envisage pas de pouvoir occuper de manière objective plus de 11 à 15 personnes au début du second trimestre 2013 sur le site". Il affirme néanmoins qu'il continue à croire à un projet et qu' "il emploiera, courant janvier une équipe de 6 techniciens et un responsable qui prendra les mesures nécessaires pour sécuriser le site et remettra en état l'outil de production".
Les salariés, eux , n'y croient plus. Ils redoutent que la dernière opération du repreneur consiste à rapatrier en Hollande les cylindres d'impression qui servaient à l'impression des toiles cirées et qui constituent le patrimoine de l'entreprise.
Le préfet de région, Jean Francois Carenco, estime avoir été trompé par le groupe autrichien. "Les engagements que j'ai reçus de la part de Windhager ne sont pas en conformité avec les engagements qu'ils avaient eux -même pris". On va donc reprendre, dit -il, une bataille juridique forte et personne n'en sortira indemne" ...