Restrictions des périodes d'épandage, complexification du calendrier...Les professionnels protestent contre les restrictions imposées en France, qu'ils jugent trop contraignantes.
Alors que la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) appelait à manifester dans toute la France ce mercredi matin, les agriculteurs isérois ont été reçus à la Préfecture.
Au coeur de la polémique, la "Directive nitrates" de 1991, mise en place par l'Union Européenne, visant à réduire la pollution des eaux par les nitrates. Suite à un contentieux avec la Commission européenne, la France a révisé son arrêté national qui encadre l'application de la directive. Des mesures plus strictes ont été imposées en attendant le nouveau programme.
Du 1er septembre 2012 au 30 juin 2013, les agriculteurs font face à deux changements majeurs : l'allongement des périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés et et le relèvement des quantités d'azote émises par les vaches laitières de 20%. Ce qui modifie la capacité de stockage des effluents d'élevage.
En pratique, la période de stockage va passer de quatre à six mois environ. Conséquence, un surcoût estimé entre 50 000 et 100 000 euros pour les agriculteurs isérois. Quant aux périodes d'épandages, celles-ci font l'objet d'un calendrier qui ne correspond pas aux périodes les plus propices, selon eux. Autant de contraintes que les professionnels rejettent. Notre équipe a recueilli les propos de Jean-Robin Brosse, président de la FDSEA en Isère.
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