Le premier fabricant français de bijoux plaqués et fantaisie, GL Bijoux, a annoncé en fin de semaine dernière la mise en place de journées de chômage partiel jusqu'à l'été pour ses quelque 620 salariés en Ardèche. En cause : une baisse des ventes et du chiffre d'affaires.
Alors que des syndicats redoutaient des suppressions d'emplois, la direction a annoncé en comité d'entreprise une demi-journée chômée par semaine durant le premier semestre 2013, sur les sites du Cheylard et de Saint-Martin-de-Valamas. Dans un communiqué, le groupe GL a rappelé "son attachement fort au maintien de l'activité dans ce berceau historique du bijou français", et assuré rester "confiant dans l'avenir de l'entreprise".
Confronté à un recul du chiffre d'affaires depuis plusieurs années, GL Bijoux est actuellement contraint de fondre son stock très important de métaux précieux et même de produits finis et ainsi régler, avec le produit de la vente,
les salaires du personnel, selon une source syndicale.
Le groupe familial, dont la société mère GL a été fondée en 1917, compte près 1 500 salariés dans le monde, notamment en Thaïlande, avec un chiffre d'affaires estimé à 80 millions d'euros. Les marques sous licence sont notamment Kenzo, Lacoste, Inès de la Fressange, Nina Ricci...etc. Le groupe produit ses marques GL, Altesse... etc.