Plusieurs cafés, bars et restaurants d’Aurillac ont été épinglés par l’URSSAF qui leur reproche d’avoir fait travailler des proches durant le festival de théâtre de rue d'Aurillac sans les déclarer. Pour certains, les amendes atteignent jusqu’à 4000 euros.
Le festival de théâtre de rue d’Aurillac draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs qui font bondir la fréquentation des bars, cafés et restaurants. Pendant ce pic d’activité, une douzaine de propriétaires de tels établissements ont fait appel à des membres de leur famille pour leur prêter main forte.
Problème : de tels « coups de main » non déclarés peuvent se révéler illégaux. Contrôlés par les inspecteurs de l’URSSAF, plusieurs établissements sont aujourd’hui mis à l’amende par l’organisme de collecte des cotisations salariales qui leur réclame des sommes pouvant aller jusqu’à 4000 euros.
S’il condamne le travail dissimulé, Thierry Perbet, président de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Cantal souhaite pourtant que l’organisme fasse preuve de clémence à l’égard de ces adhérents qui sollicitent l'aide de leurs proches. Il met en avant l’entraide très fréquente des enfants dans les affaires familiales qu'ils seront peut-être amenés à reprendre et pointe les difficultés sérieuses que pourraient connaître ces commerces si ces montants sont confirmés. Pour ces raisons, il plaidera leur cause auprès de la commission amiable de L'URSSAF.
Dans le Cantal sur les 650 établissements cafés bars restaurant, seuls 350 ont des salariés. En tout cela représente 1000 emplois à l'année et plus de 1200 saisonniers, en particulier au moment du festival d'Aurillac.