Sevil Sevimli,condamnée par la justice turque à 5 ans et deux mois de prison pour "propagande terroriste" va pouvoir rentrer en France jusqu'à son procés en appel. Elle devrait pouvoir rentrer à Lyon mercredi moyennant le paiement d'une caution .Sa famille est soulagée.
Les proches de l'étudiante franco-turque Sevil Sevimli ont confié vendredi soir leur joie de voir leur "cauchemar" se terminer, alors que la justice turque, qui a l'a condamnée vendredi à 5 ans de prison pour "propagande terroriste", l'autorise à rentrer en France, possiblement dès mercredi."Tout le monde a pleuré de joie", a témoigné Sinem Elmas, une amie d'enfance et porte-parole de son comité de soutien .Sinem Elmas s'est cependant montrée déçue que son amie ne soit pas acquittée: "l'accusation est maintenue alors qu'elle n'est pas fondée, donc c'est injuste". "On devrait la revoir mercredi, on espère!", a conclu la jeune femme.
Arrivée de Lyon à Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) en début d'année dans le cadre du programme d'échanges universitaires européen Erasmus, la jeune femme,soupçonnée d'appartenir à une organisation d'extrême gauche interdite, a été arrêtée le 10 mai. Elle a été placée en détention provisoire pendant trois mois, avant d'être remise en liberté sous contrôle judiciaire.Elle risquait jusqu'à 32 ans de réclusion, avant que les charges à son encontre ne soient révisées et qu'elle ne soit finalement reconnue coupable que de propagande
pour un mouvement illégal.
La jeune Franco-Turque, dont la famille réside près de Lyon, a été condamnée vendredi à cinq ans et deux mois de prison pour "propagande terroriste" par un tribunal de Bursa (nord-ouest de la Turquie), qui l'a toutefois autorisée à quitter la Turquie jusqu'à son procès en appel.