L'un des deux papas qui s'est retranché sur une grue à Nantes avant d'en redescendre samedi est drômois. Nicolas Moreno a dénoncé la difficulté des pères à se faire entendre et pour obtenir une vraie garde partagée. Jean-Marc Ayrault a demandé à ses ministres de recevoir "SOS papa".
Nicolas Moreno, l'un des deux pères montés en haut de grues à Nantes, redescendu samedi pour sa part, a dit "redouter" dimanche dans un entretien au site internet de Sud Ouest que l'obstination de l'autre père, toujours perché, ne se retourne contre leur cause.
Interrogé sur cette éventualité, M. Moreno a répondu: "Je le redoute, oui. Il ne faudrait pas que cela se retourne contre nous, comme l'attendent ceux qui d'ordinaire nous font passer pour de mauvais pères devant les tribunaux. Lui même, qui partage la cause des pères divorcés, est en délicatesse avec la justice. Monté samedi matin dans une autre grue géante avant d'en redescendre le même jour en fin d'après-midi, M. Moreno a indiqué être monté dimanche dans la grue où se trouve depuis vendredi matin M. Charnay : "je devais remonter pour (lui) dire de faire en sorte que les choses se terminent bien, et qu'il accepte ce qu'on lui propose", a-t-il expliqué.
Jean-Marc Ayrault a pour sa part demandé que ses ministres de la justice et de la famille reçoivent dans la semaine l'association "SOS papa".