Les secours en montagne du Cantal s'exercent pour faire face aux avalanches

Des avalanches se produisent parfois sur les pentes auvergnates, c'est pourquoi le peloton de gendarmerie de montagne du Cantal mène régulièrement des exercices pour répondre à ce type d'événement. C'était le cas ce jeudi sur les pentes du Puy Mary.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La neige, le brouillard et l’épaisse couche de neige ne leur facilitent pas la tâche, mais pourtant, il va falloir faire vite. Car trois hommes sont ensevelis sous la neige.

Certes, l’avalanche est fictive et les victimes sont jouées par des gendarmes, mais pour tout le reste, cette mission de sauvetage se déroule quasiment dans des conditions réelles. A commencer par la chronologie, extrêmement serrée.

« Le risque majeur, c’est celui de l’asphyxie » explique le lieutenant Patrick Boué, commandant du peloton de gendarmerie de montagne de Murat. «  La première chose à laquelle il faut penser, c’est de dégager les victimes. »

C’est le travail de l’équipe cynophile, vite rejointe par des secouristes équipés d’outils de recherche de balises.

Mais ça n'est que le début ... car peu à peu des dizaines de renforts arrivent sur les lieux. Aux gendarmes du peloton de montagne de Murat s’ajoutent ceux des brigades des alentours, les médecins du SAMU, des pompiers, des pisteurs, des secours héliportés. En tout, cela représente plus d'une trentaine de personnes, et beaucoup de services à coordonner ... d'où cette répétition générale.

« On se doit d'être performant » poursuit le lieutenant Boué, « c’est un travail d’équipe, il faut s'aguerrir de façon à ce que tout le monde puisse intervenir en fonction de sa capacité. »

D’autant plus que le sauvetage n’est que la première étape. Un tel accident, c'est aussi le début d'une enquête et de toute une phase judiciaire. Des gendarmes sont donc là pour figer la scène avec photos et croquis. Ils pourront ainsi essayer de retracer la chronologie des événements et permettre à la justice d’établir les responsabilités de chacun.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information