Quand le rugby lui en laisse le temps, Raphaël Chaume retourne dans la ferme familiale, en Drôme Provençale. C'est là, entre le Mont Ventoux, les vignes et une rafale de mistral que le pilier clermontois aime se ressourcer. Rencontre.
Avec 8 titularisations cette saison et des performances de niveau international, notamment contre le Leinster, Raphaël Chaume s'est fait sa place au sein du groupe clermontois... Mobile, précis, fort en mêlée et sur les déblayages, il est le prototype abouti du pilier moderne… Un talent révélé à travers une formation 100% occitane, acquise entre Vaison la Romaine, Hyères et Aix en Provence.
Alors, quand il retourne à Vinsobres, en Drôme Provençale, où s’enracinent les origines de la famille Chaume-Arnaud depuis le XIXème siècle, Raphaël Chaume savoure cette appartenance avec fierté.
« Je suis né là-dedans. » explique le pilier de l’ASM. « Mes parents ils ont commencé avec le melon, l’abricot, un peu le vin … et puis maintenant, ça n’est plus que la viticulture. Moi j’ai fait mes études là-dedans, je suis né là-dedans, tous mes copains étaient fils de viticulteurs donc il était normal que j’aille dans ce chemin là… »
Convaincus des bienfaits de la viticulture biologique, les Chaume père et fils écrivent leur histoire dans la durée. Alors, après le rugby - Raphaël nous l'a garanti - c'est ici, qu'il deviendra à son tour, le pilier de la ferme familiale.