Drôme: le collégien victime d'une malformation

Selon la famille du jeune garçon, une malformation des vaisseaux sanguins aurait provoqué une rupture d'anévrisme. Le papa du jeune garçon s'exprime sur France Bleu Drôme-Ardèche

Le collégien de 12 ans, grièvement blessé vendredi 22 février lors d'une mauvaise chute à la suite d'une bagarre avec un camarade dans l'enceinte de son établissement dans la Drôme, a succombé à ses blessures samedi après-midi, a indiqué le parquet.
Souffrant d'un important traumatisme crânien, cet élève en 5ème au collège public Joseph-Bédier "est décédé à 15H00" à l'hôpital lyonnais où il avait été héliporté, a déclaré le procureur de la République de Valence, Antoine
Paganelli. "L'autopsie, qui sera réalisée lundi à Grenoble, dira si ce sont les coups qui ont provoqué le décès", a-t-il ajouté.


Selon les derniers témoignages d'élèves, la bagarre "très brève" a eu lieu vers 13H00 "dans le couloir du réfectoire" de ce collège de la commune du Grand-Serre, et "le malaise n'a pas été immédiat", a souligné le magistrat. "Une ou deux minutes" après avoir reçu le coup de poing, le jeune Baptiste est sorti dans la cour de récréation, il a fait un malaise et sa tête a heurté le mur", a-t-il expliqué, soulignant que les "témoignages" des enfants étaient "évolutifs". Tombé à terre, l'enfant a dit ne pas pouvoir se relever, puis a été pris de vomissements, avant de faire un arrêt cardiaque. Il a été réanimé par le cuisinier du collège, puis héliporté entre la vie et la mort par les pompiers dans un hôpital de Lyon. "Il faut être prudent sur le déroulement des faits, car (la réalité) va être un peu différente de ce qu'on a à présent", a encore dit M. Paganelli, ajoutant que "très peu de témoins confirment avoir vu quelque chose au moment de la bagarre".
Agé aussi de 12 ans, le camarade auteur du coup de poing a été entendu vendredi après-midi par les gendarmes avant d'être remis à ses parents, dans l'attente des suites de l'enquête. Il a obligation de  répondre à toute convocation, a ajouté le procureur. "Il y aura de façon quasi certaine des poursuites pénales", a-t-il dit sans plus de précisions.

Dans un communiqué, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a fait"part de sa profonde tristesse et de sa vive émotion" et assuré "la communauté éducative de sa pleine et entière solidarité". Une cellule psychologique a été mise en place pendant les vacances scolaires et à la rentrée dans ce collège "champêtre et tranquille" de cette commune située à une douzaine de kilomètres de Beaurepaire.

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