Budget : Mariton prédit une "catastrophe imminente"

Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, a prédit "une catastrophe imminente", calculant que les économies à réaliser par l'Etat devraient atteindre 40 milliards d'euros. Un chiffre très supérieur aux 6 millions cités par le ministre du budget.Selon le PS  Il n'y aura pas de hausse d'impôts pour 2014

Le député de la Drôme Hervé Mariton,porte-parole de l'UMP sur le budget de l'Etat  a évalué lundi à 40 milliards d'euros les économies à réaliser sur le budget de l'Etat en 2014, parlant de "catastrophe imminente", alors que le ministre du Budget a parlé de 6 milliards d'euros de recettes supplémentaires à trouver.

"C'est en réalité un travail de Titan", a estimé l'élu de la Drôme sur France Inter. Il a expliqué son évaluation par le fait que "la commission européenne nous a dit : OK, en 2013 vous pouvez déraper, mais en 2014, il faudra être en dessous, nettement" des 3% de déficit public. Il s'est donc fondé sur une hypothèse de 2,9%. Autre raison d'un dérapage, selon lui, "le déficit de croissance par rapport aux prévisions initiales, parce qu'un certain nombre de mesures fiscales prises par le gouvernement en 2013 ne rapporteront plus en 2014 parce que c'était des mesures à un coup.

"Cela veut dire une impasse de 40 milliards d'euros, dans un contexte où les classes moyennes ont déjà été matraquées tout au long de 2012, elles le seront encore en 2013, elles n'en peuvent plus", a-t-il assuré. "Nous n'avons pas de stratégie fiscale claire", a déploré le député de  la Drôme : "La catastrophe est imminente !".

   

Pas de hausse d'impôts pour 2014, selon le PS
Le Parti socialiste a réaffirmé lundi que des économies budgétaires étaient indispensables mais qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts pour l'année 2014, alors que l'Etat est à la recherche de 6 milliards d'euros supplémentaires. "La position du parti aujourd'hui n'est pas d'augmenter les impôts dans la période actuelle" a affirmé Frédérique Espagnac, une des porte-parole du PS, devant la presse."Il faut évidemment faire des économies, néanmoins, il ne s'agit pas aujourd'hui de verrouiller tout investissement bien au contraire" a-t-elle poursuivi."On n'est pas dans une politique d'austérité" mais "dans une situation où on tient compte de l'actualité, en tout cas, des prévisions telles qu'elles sont formulées aujourd'hui" a expliqué la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, faisant référence à la baisse des prévisions de la croissance française vendredi par Bruxelles. L'objectif reste de "privilégier la croissance et donc l'investissement", a-t-elle insisté.

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