Le fabricant de pneumatiques a indiqué avoir signé un accord cadre avec deux syndicats, la CFDT et la CFE-CGC, afin de pouvoir faire face à une éventuelle baisse d'activité dans ses usines en France.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cet accord, d'une durée de trois ans, doit permettre de "gérer le plus sereinement possible les baisses d'activités", a expliqué une porte-parole du groupe, alors que toutes les usines du géant du pneumatique en France ne tournent pas à plein.

Il prévoit que les salariés puissent ne pas travailler pendant 15 jours ouvrés (par tranche de 5 jours par an), tout en étant payés à 100%, en cas de baisse d'activité. Dans les périodes de redémarrage, le salarié devra "rendre" ces journées à hauteur de 75%. "Le but est d'anticiper au maximum les baisses de régime, avec un accord de flexibilité qui arrive en amont", a insisté la porte-parole. 

Cet accord doit à présent être approuvé sur les différents sites concernés en France pour pouvoir entrer en vigueur. Les usines qui fabriquent des pneus poids-lourds sont particulièrement touchés par la baisse d'activité, s'inquiète Patrick Bovolenta, délégué syndical central CFDT. "Les sites de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) et de La-Roche-sur-Yon (Vendée) ont déjà connu pas mal de jours de chômage l'an dernier et à l'heure actuelle, beaucoup de salariés n'ont plus de congés ni de RTT et ils vont entrer dans ce système", a estimé le syndicaliste, pour qui ces usines tournent à environ 45% de leurs capacités.

Si la CFDT et la CGC ont accepté de signer, la CGT de son côté a refusé, et s'inquiète des répercussions pour les salariés du fabricant de pneumatiques.

Fitch relève d'un cran la note de Michelin
L'agence de notation Fitch Ratings a relevé lundi 25 mars d'un cran, de BBB à BBB+, la note à long terme de Michelin, saluant la solidité du fabricant français de pneumatiques.
"Ce relèvement reflète la solidité du profil du groupe ainsi que sa rentabilité relativement stable et son niveau de liquidités disponibles, notamment en période de récession économique et durant la crise du secteur automobile de 2008-2009", indique l'agence de notation.
Fitch, qui a relevé également de BBB à BBB+ la note de la branche finance du groupe, la Compagnie Financière Michelin (CFM), considère que ces caractéristiques sont "durables".
En particulier, Fitch se dit persuadée que les revenus solides des opérations du groupe "couvriront plus qu'entièrement les plans d'investissement destinés à financer sa croissance sur les marchés émergents".
Michelin a dégagé en 2012 un bénéfice net en progression de 7,4% à 1,6 milliard d'euros, grâce à sa présence internationale et à la vente de produits à forte plus-value. Le géant français du pneumatique s'est montré plus prudent pour cette année.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

"C'est ma famille à moi maintenant ici" : comment partager sa maison aide à rompre l'isolement social et favorise le bien-être

regarder