Le procès des évadés de la centrale de Moulins placé sous haute surveillance

C'est un dispositif hors du commun qui a été mis en place mardi, à la cour d'assises du Rhône, à l'occasion du procès des deux évadés de la centrale de Moulins, qui avaient opéré en 2009. Détails.

Christophe Khider et Omar Top el Hadj s'étaient évadés de la prison de Moulins, réputée pour être l'une des plus sûres d'Europe, en 2009. C'est pour ces raisons que la surveillance a été renforcée aux alentours de la cour d'assises.

Découvrez le reportage de nos équipes présentes sur place :

Un deuxième portique électronique a été placé juste avant la salle d'assises, laquelle a été fouillée par les chiens mardi matin. Avant l'ouverture en début d'après-midi, un hélicoptère survolait le palais de justice des 24 colonnes, placé sous haute sécurité. Des tireurs d'élites sont également présents sur place durant le procès. 

Pourquoi ? En raison du profil des deux individus. Ces derniers ont déjà réussi à s'évader d'une prison très surveillées, en y introduisant plusieurs armes et en prenant en otage deux surveillants. L'un, Christophe Khider, ne sera libérable qu'en 2047. L'autre a écrit un livre en 2012 intitulé "Condamné à vivre", où l'évasion est présentée comme une composante nécessaire à sa condition de braqueur. 

Au début du procès, qui a débuté mardi après midi et qui doit se poursuivre jusqu'au 19 avril. Les accusés risquent de 10 à 20 ans de réclusion criminelle.

Découvrez un rappel des faits en images.

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