A Auvers, petit village aux confins de la Haute-Loire et du Cantal, le maire, 81 ans dont 31 passés à la tête de la municipalité, va rendre son écharpe et il n'y a pour l'instant aucun candidat à sa succession.
Dans moins d'un an auront lieu les prochaines élections municipales. Si dans certaines communes, on ne manque pas de candidats, la situation est plus difficile dans d'autres, surtout en milieu rural.
Certains maires, devenus trop âgés, ont décidé de ne plus se représenter mais peinent à trouver des successeurs. C'est le cas à Auvers, au cœur de la Margeride.
A la tête de cette petite commune qui compte 59 habitants depuis 31 ans, Gabriel Boisserie, après 4 mandats, estime " qu'il ne va pas rester jusqu'à 100 ans, et qu'il faut laisser la place aux jeunes". Il abandonnera donc son fauteuil mais ne trouve pas qui pourrait s'y asseoir. Même les conseillers municipaux hésitent à s'engager dans cette mission dans laquelle certains voient "trop de responsabilités, ou trop de contraintes".