INFO F3. Trafic de drogue à Canteleu : le parquet de Bobigny fait appel de la relaxe de Mélanie Boulanger

INFO FRANCE 3 NORMANDIE. À la suite de la relaxe de l'ex-maire de Canteleu (Seine-Maritime) Mélanie Boulanger dans le procès du vaste trafic de stupéfiants, le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) annonce ce lundi 15 juillet 2024 avoir fait appel du jugement du Tribunal correctionnel.

Nouveau rebondissement dans le procès du vaste trafic de stupéfiants à Canteleu, impliquant l'ex-maire socialiste Mélanie Boulanger, son adjoint au commerce Hasbi Colak et une quinzaine d'autres personnes. 

Alors que ce long procès s'est achevé le jeudi 4 juillet 2024 avec la relaxe de l'ancienne édile, le parquet de Bobigny nous annonce ce lundi 15 juillet 2024 avoir "fait appel de la relaxe de Mélanie Boulanger".

Elle avait été relaxée

Les deux élus étaient soupçonnés d’être complices du trafic de drogue sévissant notamment à Canteleu. Le 4 juillet 2024, Mélanie Boulanger, 47 ans, avait été relaxée des faits qui lui sont reprochés.

Le tribunal avait considéré qu'elle avait livré plusieurs informations confidentielles à son ancien adjoint mais aucun acte, dans ce dossier, n'avait permis de prouver une quelconque complicité de Mélanie Boulanger.

À la sortie du tribunal, elle s'était exprimée pour la première fois publiquement, depuis octobre 2021.

J'ai tout perdu dans cette affaire, j'ai perdu 33 mois de ma vie, j'ai perdu mon goût de me donner à la chose publique par un mandat... Mais j'ai retrouvé mon honneur et justice a été rendue. Je suis soulagée au moment où je vous parle.

Mélanie Boulanger, ex maire de Canteleu

L'élue socialiste, qui a démissionné en février du mandat qu'elle détenait depuis 2014, avait annoncé qu'elle arrêtait définitivement la politique et confiait avoir vécu un enfer pendant 33 mois avec les médias et les réseaux sociaux. "J'ai été suivi par des paparazzis", assure-t-elle.

Le tribunal a en revanche condamné Hasbi Colak, l'ancien adjoint de la maire de Canteleu, à 12 mois de prison avec sursis et une peine d'inéligibilité de cinq ans. Moins que les 18 mois de prison requis par le parquet. 

Un autre appel dans le procès

Le parquet de Bobigny a également décidé de faire appel sur le cas Abdarahime SAIDI "dont la condamnation à la peine de 5 ans d'emprisonnement, dont 2 avec sursis probatoire, le reliquat de la peine ferme restant à exécuter devant s'exécuter sous le régime de la semi-liberté avec exécution provisoire et aucune amende prononcée, est très inférieure aux réquisitions du parquet (7 ans mandat de dépôt et 200 000 € d'amende).

À noter également que sept prévenus, sur les 18 qui comparaissaient, ont de leur côté interjeté appel.

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