Le crématorium du cimetière de Lyon-Guillotière a tout juste un siècle. C'est l'un des plus vieux de France. Aujourd'hui, des travaux de modernisation et d'extension s'imposent. La pose de la première pierre des nouvelles installations techniques s'est déroulée le 12 avril.
Deux nouvelles lignes de crémation vont être construites avec un système de traitement des fumées par filtration. Parallèlement aux travaux de modernisation des structures technique, des aménagements et une restructuration des espaces d'accueil des familles sont prévus. Le coût du chantier s'élève à 3,7 millions d'euros, principalement pris en charge par les PFI (pompes funèbres intercommunales) de l'agglomération lyonnaise. Des travaux qui répondent à une évolution des pratiques en matière de rites funéraires : la crémation étant de plus en plus répandue, notamment dans les grandes villes comme Lyon. Près de 1700 crémations se déroulent chaque année au cimetière Guillotière.
Rite funéraire et crémation : la ville de Lyon, pionnière
En 1908, le conseil municipal de Lyon se prononce en faveur d'un projet de construction d'un monument crématoire au cimetière de la Guillotière. L'idée, lancée dés 1890 par Augagneur, aboutira avec Edouard Herriot. Le bâtiment, construit en 1911 et doté d'un unique four, sera mis en service deux ans plus tard. Il est alors le cinquième équipement de ce type en France.