Un problème de freinage, c'est l'hypothèse privilégiée par les enquêteurs après l'accident d'un car britannique qui a fait un mort, le chauffeur, et trois blessés graves. Les autres victimes de l'accident ont été rapatriés par avion hier soir en Angleterre.
L'accident d'un car de saisonniers britanniques, qui a fait un mort et trois blessés graves, mardi dans les Alpes, est "très probablement" dû à un problème de "freinage", a annoncé le parquet de Grenoble mercredi, alors que les rescapés ont regagné dans la soirée la Grande-Bretagne.
"C'est très probablement une question de freinage. Maintenant la question est pourquoi et l'enquête s'annonce longue, plusieurs mois", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. "Il y aura des expertises et c'est toujours compliqué dans les accidents techniques, car chacun se renvoie la responsabilité", a ajouté le magistrat.
Selon Jean Rampon, directeur de cabinet du préfet de l'Isère, des rescapés ont rapporté, mardi soir au ministre des transports Frédéric Cuvillier, qui s'est rendu sur place, des déclarations du chauffeur mettant en cause "des problèmes de freinage" juste avant l'accident. "On a frôlé une grande catastrophe" a estimé M. Rampon, soulignant que "toutes les pensées des rescapés (allaient) au conducteur qui leur a sauvé la vie" et qui a péri dans l'accident : "L'accident aurait pu être extrêmement grave si il n'y avait pas eu le dispositif d'arrêt sur le parapet, qui a maintenu le bus l'empêchant de verser dans un ravin".
Le car britannique, qui ramenait les saisonniers britanniques outre-manche, transportait 53 personnes, dont le chauffeur décédé, originaires d'Ecosse, d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande pour une d'entre elles.