La fille de la sexagénaire et deux mineurs, interpellés jeudi, ont été déférés au Parquet qui a demandé leur mise en examen pour, respectivement, matricide et homicide volontaire sur personne vulnérable. L'habitante de Montélimar était signalée disparue.
Début avril, les trois mis en examen le reconnaissent, ils se sont livrés à des violences sur cette femme de 66 ans, à son domicile du centre-ville de Montélimar, où des traces de sang ont été découvertes.
Le corps de la victime, lui, reste introuvable, les meurtriers présumés affirment l'avoir jeté dans le Rhône au niveau de la centrale nucléaire de Tricastin. Aucun d'entre eux n'endosse la responsabilité de l'homicide, tous trois se rejettent la responsabilité des coups portés à l'aide d'un objet contondant ou d'un couteau, selon les versions.
Les motifs de leur geste restent flous, même si les relations familiales étaient depuis longtemps dégradées : le Procureur de la République de Valence évoque un précédent dépôt de plainte de la grand-mère à l'encontre de sa fille pour violences. Cette dernière est connue pour des problèmes d'alcoolisme et de toxicomanie.