Le grand-père, dont les armes de collection avaient été saisies et détruites en 2011 sur ordre de la justice, a porté plainte contre X, pour vol et extorsion. Une démarche appuyée par l'Union Francaise des armes anciennes qui vise à éclaircir la disparition suspecte d'une arme de grande valeur.
Les faits remontent à l'automne 2011. Les policiers investissent le domicile d'un vieux collectionneur d'armes à Lyon, un octogénaire à la santé fragile. Tout l'arsenal est saisi sur ordre de la justice et aussitôt détruit, 250 armes de guerre dont la plupart démilitarisées. C'est du moins la version officielle.
Dans cet arsenal disparu figure pourtant un spécimen rare : Cette arme de collection d'une grande valeur, un vieux fusil datant de 1728, aurait dû manifestement faire l'objet d'une attention particulière et être préservée, selon les spécialistes.
Y a -t-il eu un manque de discernement ou la précieuse arme a -t-elle été récupérée à la faveur de cette saisie et tout bonnement escamotée ? C'est tout l'objet de cette plainte contre X pour destruction, vol et extorsion. Le vieux collectionneur, très affecté par cette affaire, estime en effet que le stock d'armes n'a pas été intégralement anéanti. Il dit par ailleurs avoir été l'objet d'une pression abusive pour autoriser la destruction de cet arsenal alors qu'il était en mauvaise santé. La police aurait profité de sa vulnérabilité pour lui extorquer sa signature.
La plainte est en tout cas soutenue par l'Union Française des armes anciennes.