Le squat du 8ème dans lequel ont péri dans la nuit de lundi à mardi deux femmes et un jeune de 12 ans d'origine Rom sera détruit. Le bilan définitif de l'incendie est bien de trois morts après que les pompiers aient évacué les corps avec difficulté, compte tenu des risques d'effondrement.
Le bilan définitif de l'incendie lundi d'une usine désaffectée, squattée par plus de 200 Roms à Lyon, s'établit à trois morts. Il n'y a plus de risque de retrouver d'autres victimes sous les décombres, a indiqué mardi la préfecture du Rhône. "Seules trois personnes manquaient à l'appel", a souligné la préfecture faisant état de recoupements de témoignages de Roms.
Les pompiers sont finalement parvenus à extraire les trois victimes - deux femmes et un enfant de 12 ans - des décombres, lundi vers 20h00, les risques d'effondrement du bâtiment ayant entravé leur action.
Une enquête est en cours pour déterminer l'origine de l'incendie qui a totalement embrasé, dans la nuit de dimanche à lundi, le toit et une grande partie de l'intérieur du bâtiment du VIIIe arrondissement de Lyon. Selon des témoignages de Roms, une bougie aurait mis le feu à un rideau. Des représentants de la préfecture, de la Ville de Lyon, des pompiers et des experts judiciaires se sont retrouvés mardi matin sur les lieux du drame.
Le bâtiment va être démoli car jugé trop instable, tandis que la rue reste fermée à la circulation.