Gaëlle cavalié, 21 ans, était portée disparue depuis mardi dans le massif du Mont-Blanc, où elle avait tenté l'ascension de l'Aiguille Verte. Elle a été repérée vers 6 heures 30 hier par un hélicoptère de la sécurité civile qui survolait le couloir Couturier. Elle est hospitalisée.
Le Peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix a retrouvé la jeune femme vivante, bien que souffrant d'hypothermie et présentant quelques gelures aux mains et aux pieds, Gaëlle Cavalié, alpiniste
expérimentée, s'était protégée du froid avec une couverture de survie, elle a été prise en charge à l'hôpital de Sallanches.
L' alpiniste de 21 ans a été retrouvée à la sortie du couloir Couturier, en-dessous de l'Aiguille. "Elle s'y est retrouvée bloquée techniquement sans possibilité de faire demi-tour, elle a eu le bon réflexe de se mettre à l'abri dans une crevasse avec une couverture de survie", d'après les hommes du PGHM. C'est en entendant l'hélicoptère de la sécurité civile au-dessus d'elle dans le ciel qu'elle est sortie de son trou et a pu faire des signes de la main pour signaler sa présence.
Dès 5 heures ce matin, les secouristes ont guetté impatiemment la seule éclaircie annoncée par météo France et permettant d'effectuer un nouveau vol par hélicoptère. Hier, les mauvaises conditions avaient maintenu l'appareil à 3300 d'altitude, et le trop grand risque d'avalanche n'avait pas permis d'engager une équipe de secours par voie terrestre.
4 jours seule dans le froid
Résidant à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie), la jeune femme avait emprunté dimanche 12 mai le téléphérique des Grands Montets (3.275 mètres), en vue de gravir l'Aiguille Verte par le couloir Couturier puis de redescendre par le couloir Whymper.
Elle avait reporté son ascension à mardi "pour profiter de conditions météorologiques plus favorables" et passé la journée de lundi au sommet des Grands Montets, selon le communiqué du Peloton de gendarmerie de
haute-montagne de Chamonix.
La jeune alpiniste avait finalement attaqué l'ascension du couloir Couturier mardi à 3 heures du matin. Après 300 mètres d'ascension, les autres alpinistes engagés dans le même itinéraire avaient rebroussé chemin et elle avait poursuivi l'ascension seule.
Le témoignage de la rescapée :
L'émotion de son père :
Les circonstances de la disparition :