Lucette, victime du Mediator, accuse Jacques Servier de "l'avoir trompée sciemment"

Le premier procès pénal du Mediator a repris le 21 mai à Nanterre, en présence du patron du groupe pharmaceutique Jacques Servier. Quelque 700 parties civiles demandent réparation pour "tromperie aggravée." 

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En Auvergne, les membres de l'association SOS Mediator attendent avec beaucoup d'impatience cette étape judiciaire. Dans la région, 300 cas de malades ont été recensés. Jacques Servier préside toujours, à 91 ans, les destinées du groupe pharmaceutique. "Servier va tout faire pour empêcher que justice soit faite. Pendant ce temps-là, les malades continuent de mourir", dénonce Geneviève Guerault, partie civile au procès du Mediator qui reprend, après un an d'interruption.

La pneumologue Irène Frachon, qui a mis au jour les risques du Mediator,se montre très prudente sur l'issue du procès, estimant que Jacques Servier allait tout faire pour le "dynamiter".

En Auvergne, Lucette témoigne à son tour. Elle accuse le patron du laboratoire qui a commercialisé le médicament de "l'avoir trompée sciemment." Pendant plusieurs années, Lucette a utilisé le Mediator pour faire baisser son taux de triglycérides. Elle souffre aujourd'hui d'une valvulopathie, une pathologie qui peut s'avérer particulièrement grave. 






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