Le vol de métaux est un délit de plus en plus répandu dans les déchèteries. Et il arrive parfois que le ton monte entre les employés et ceux qui viennent récupérer les matériaux pour les revendre. C'est ce qu'il s'est produit la semaine dernière à Volvic. La surveillance a dû être renforcée depuis.
Les vols de métaux dans les déchèteries ne datent pas d'hier. Les problèmes qu'ils engendrent non plus. Sauf que ces vols se multiplient et créent parfois des tensions particulièrement vives avec les gardiens. Au point d'aller jusqu'à la fermeture de la déchèterie. C'est ce qu'il s'est produit le 30 mai dernier à Volvic.
Durant une journée et demi, la déchèterie a fermé ses portes. Elle a réouvert le 1er juin au matin. Mais avec de nouvelles donnes. La surveillance a été renforcée. Agents de sécurité, police et gendarmerie vont tenter de dissuader les voleurs et rassurer les employés et les usagers.
Le Syndicat du Bois de l'Aumône, gestionnaire du site, a déjà tenté de trouver des solutions de dissuasion. Sans résultats. Ici, comme ailleurs, malgré les caméras, les cadenas sont détruits, les portes forcées, les grillages arrachés.
Le Syndicat du Bois de l'Aumône se dit même prêt à associer les escamoteurs de métaux à une démarche de retraitement : " On peut regarder s'il y a une possibilité de faire travailler un certain nombre de personnes autour des métaux. Au moins pour légaliser des activités séculaires qu'on connaît ".
Le gestionnaire, désarmé, a réclamé la tenue d'une table ronde entre les services de l'Etat, les collectivités et l'éco-organisme chargé de la collecte des déchets électriques.