L'Agence Régionale de Santé vient d'annoncer la fermeture du service de réanimation du Centre Médico Chirurgical d'Aurillac. Le plus important du Cantal. Les dirigeants du centre redoutent qu'à terme toute la structure ne soit impactée. Pour le département, c'est l'offre de soins qui diminue encore.
Pour les dirigeants du CMC ( le Centre Médico Chirurgical) de Tronquière à Aurillac, c'est l'incompréhension totale. Et la colère aussi. Alors que les 8 lits du service de réanimation ne désemplissent pas, l'Agence Régionale de Santé vient d'annoncer la fermeture de ce service.
Une décision que les cliniciens estiment dangereuse pour la population qui devra aller chercher plus loin des soins souvent vitaux.
La moitié des lits qui seraient fermés au CMC pourrait être affectée à l'hôpital public. Qui possède déjà 6 chambres en réanimation. Cela porterait à 10 seulement le nombre de places existantes dans le département du Cantal. Soit 4 places de moins qu'actuellement.
Les cliniciens se mobilisent
Mardi après-midi, en présence d'une partie du personnel, d'élus et des médias, les dirigeants de l'établissement ont fait part de leur combat qu'ils souhaitent engager pour empêcher la fermeture de leur service de réanimation.Tous se disent convaincus que cette fermeture aurait des répercussions sur le développement de l'établissement privé.
Ils savent qu'ils n'ont plus que quelques jours pour connaître le sort qui sera réservé à leur service. La décision définitive sera connue début juillet.
Si la fermeture est confirmée, le service de réanimation disparaîtra fin février 2014.