Dans la région Rhône-Alpes, comme dans bon nombre de régions de France, le risque allergique est très important cette semaine. La faute à une météo capricieuse, qui a provoqué le retour du fameux rhume des foins. Canal lacrymal saturé, nez bouché... à vos mouchoirs.
L'alternance d'épisodes de soleil et de pluie a fait exploser la teneur de l'air en pollen de graminées, très redouté des personnes allergiques, d'après le dernier bulletin hebdomadaire du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
Cette semaine, les pollens de graminées vont entraîner un risque allergique moyen à élevé en Méditerranée, et élevé à très élevé sur le reste du territoire.
Les graminées regroupent de très nombreuses espèces de plantes, herbes, ou céréales comme le blé. On en trouve un peu partout dans les prairies, sur les rochers, en forêt, dans l´eau, les fossés et les accotements de routes.
Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé. En raison du mauvais temps, la période de pollinisation des graminées a été retardée de deux semaines. Au lieu de s'achever fin juin, comme les années précédentes, elle devrait se prolonger jusqu'à la mi-juillet.
Pour en venir à bout, il n'existe guère que la pluie ou la tondeuse. "C'est le moment de tondre les pelouses", recommande d'ailleurs le RNSA dans son bulletin allergo-pollinique, tout en reconnaissant que cela ne devrait pas suffire à écarter les risques et que "les traitements seront donc encore nécessaires pour la semaine à venir".
En France, entre 10 à 20% de la population seraient allergiques à ces pollens
Les symptômes les plus fréquents sont des rhinites (éternuements et nez qui coule), des conjonctivites (yeux rouges qui piquent) ainsi qu'une irritation de la gorge, mais pas la fièvre.
Les pollens peuvent également provoquer des crises d'asthme.