Opération reconquête pour l'UMP. Bruno Le Maire, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, multiplie les déplacements dans les départements. Une soixantaine depuis le début de l'année. Lundi matin il était dans le Puy-de-Dôme. Sur le marché de Billom.
L'objectif de Bruno Le Maire est clair : rencontrer les citoyens et les militants d'un parti politique, l'UMP, divisé par les querelles d'appareil. C'est pourquoi, depuis le début de l'année, il multiplie les déplacements dans les départements de France.
Lundi, c'était au tour du Puy-de-Dôme de recevoir la visite de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Le député UMP de l'Eure s'est rendu sur le marché de Billom. Sous un soleil de plomb. Un petit 37 degrés pour démarrer de bon matin. Exercice du jour : se faire connaître. Et reconnaître. Sur fond de rivalités entre Fillon et Sarkozy. Pas facile.
Pour une révolution démocratique !
Au milieu des étals du marché, Bruno Le Maire s'est employé à vanter et à vendre ses dernières propositions "Pour une révolution démocratique !". Cinq propositions. Parmi lesquelles : "Nul haut fonctionnaire ne pourra devenir député ou sénateur sans avoir remis au moment de son entrée en fonction sa démission de la haute fonction publique", "Le nombre de députés sera ramené de 577 à 400, le nombre de sénateurs de 348 à 200", ou bien encore "A compter de 2014, nul parlementaire ne pourra cumuler sa fonction avec la fonction de maire ou la présidence d'un exécutif local ".
Lors de la pause repas, orchestrée par Brice Hortefeux, le président de l'association des amis de Nicolas Sarkozy, l'unité était au menu. Bruno Le Maire en a également profité pour apporter son soutien à Jean-Pierre Brenas, le candidat investi par l'UMP à Clermont-Ferrand.
Dans l'après-midi, Bruno Le Maire s'est rendu à Thiers où il a visité une coutellerie. Sa journée Puydômoise s'est achevée par une réunion publique à Lezoux.
