"Et si on faisait lever le jour, un matin, pendant le festival ?". Une idée un peu folle des organisateurs et des artistes. Qui s'est concrétisée jeudi matin. Dès 6 heures du matin, quelque part sur les hauteurs d'Aurillac, un concert de jazz a accompagné le lever du jour. Etonnant.
Depuis mercredi midi, Aurillac vit au rythme effréné de son 28ème festival international de théâtre de rue. Littéralement assiégée par les 600 compagnies présentes, la cité géraldienne s'est transformée en une gigantesque salle de spectacle à ciel ouvert. De jour comme de nuit. Car ici, le spectacle ne s'arrête jamais.
Mercredi en nocturne, les visiteurs ont pu assister à une représentation insolite mettant en scène un jeu de lumière et d'images.
Et plus insolite encore, voire jamais vu : jeudi matin, à l'aube, les lève-tôt et les couche-tard se sont retrouvés quelque part sur les hauteurs d'Aurillac. Pour faire lever le jour. Une idée un peu folle, comme le reconnaît Jean-Marie Songy, directeur du festival. Et à laquelle ont adhéré des artistes venus de tous horizons. A commencer par le saxophoniste Thomas de Porquery qui a ouvert le bal...A 6 heures du matin.