Ligue 1 - Jérôme Seydoux, nouveau patron de l'OL ? Le club dément

Lundi 26 août, l'Olympique lyonnais a démenti toute prise de contrôle du club par Jérôme Seydoux alors qu'une récente émission obligataire lancée par l'OL pour financer son futur grand stade pourrait faire du groupe Pathé, à terme, son principal actionnaire.

Vendredi, le club avait annoncé avoir levé 78,3 millions d'euros via l'émission d'obligations remboursables en actions (Orsane) pour boucler le financement du stade.

Lundi, l'élu écologiste au conseil municipal de Lyon et à la Région Etienne Tête, farouche opposant au projet défendu par le maire PS de Lyon Gérard Collomb, a souligné dans un communiqué que "l'essentiel des obligations a été acheté par Jérôme Seydoux".

Ainsi, le propriétaire du groupe Pathé, en se faisant rembourser ses obligations en actions, dans l'immédiat comme il en a le droit ou à l'échéance de l'emprunt obligataire dans dix ans, deviendrait le premier actionnaire du club devant la holding ICMI de Jean-Michel Aulas, qui détient le plus d'actions actuellement mais qui a moins souscrit d'obligations.

"Le vrai patron, maintenant, c'est Seydoux", a dit Etienne Tête. L'autre conséquence de l'opération, pour ce conseiller municipal de Lyon, est que les petits porteurs d'actions de l'OL sont "définitivement spoliés" du fait de la dilution du capital, par "un mécanisme comparable à l'affaire du tunnel sous la Manche".

Interrogé, le club a répondu qu'il était "faux" d'affirmer aujourd'hui que Jérôme Seydoux prenait le contrôle de l'OL, dont la répartition du capital n'est pour l'instant en rien modifiée, et jugé l'accusation de spoliation "diffamatoire". "L'émission d'Orsanes était ouverte à tous les actionnaires, qui avaient la liberté de suivre ou pas, il n'y a donc pas eu de spoliation", a affirmé le club.

ICMI et Pathé, qui détiennent respectivement 34,17% et 29,87% du capital de l'Olympique Lyonnais actuellement, ont épuisé la totalité de leurs droits préférentiels de souscription à l'émission obligataire et se sont engagés à souscrire toutes les obligations qui n'ont pas trouvé preneurs.

Au terme de l'opération, ils auront acquis à eux deux 93% des obligations émises (52,6% pour Pathé), le remboursement de chacune d'elles donnant droit à 45 actions dans l'immédiat - contre 65 actions à l'échéance de l'emprunt dans dix ans, rémunération comprise.
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