Jeudi 12 septembre, vingt-neuf militants de l'organisation écologiste Greenpeace doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Valence pour s'être introduits en juillet sur le site de la centrale du Tricastin. Les militants entendaient dénoncer des failles dans la sécurité nucléaire.
Poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion", après leur interpellation et une plainte d'EDF, les prévenus, de nationalité française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc., encourent jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. L'un d'eux, qui avait bousculé un gendarme lors de l'opération, est également convoqué pour des "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" n'ayant entraîné aucune incapacité de travail.
Rappels - Le 15 juillet dernier, à l'aube, 29 activistes ont pénétré dans l'enceinte de la centrale nucléaire et ont déployé des banderoles pour dénoncer des failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire. "Tricastin: accident nucléaire" et "François Hollande: président de la catastrophe ?", pouvait-on notamment lire sur les banderoles. Les militants avaient même diffusé les mêmes messages sur une façade des bâtiments de la centrale à l'aide d'un vidéo-projecteur (photo ci-dessus).