Le sénateur du Cantal et 24 autres sénateurs socialistes ont adopté un amendement pour pouvoir conserver un mandat local. Un vote qui va à l'encontre de la promesse de campagne de François Hollande.
"Une imposture" Le sénateur du Cantal n'a pas mâché ses mots. Depuis plusieurs mois le groupe radical de gauche que Jacques Mézard préside est entré en résistance. Il fustige une des réformes les plus symboliques du quinquennat de François Hollande. Cette fronde a pris la forme de trois amendements. Des amendements qui laissent la possibilité aux sénateurs de cumuler avec un mandat local, de maire, de président d'un conseil général et régional. Sous les applaudissements d'une grande partie de ses collègues, debout, y compris socialistes, Jacques Mézard a défendu "l'équilibre des institutions de la République"Pour Jean Vincent Placé, sénateur écologiste, Jacques Mézard donne une vision "d'une France ringarde et rétrograde qui nuit à l'image de la rénovation politique".
Après le vote du Sénat, le texte reviendra devant les députés. C'est eux qui auront le dernier mot pour limiter, peut-être, la liste des cumulards.
SEANCE,Projet de loi sur le non-cumul des mandats par publicsenat