Après Jacques Chirac en 2006, un autre président de la République va visiter le Sommet de l'Elevage à Cournon d'Auvergne: François Hollande. Un moment important pour Roger Blanc, le président du salon, qui ne veut pas décevoir la profession alors qu'il sera son porte-parole auprès du chef de l'Etat.
Mercredi matin, peu avant 10h, la salle de presse du Sommet de l'Elevage est vide, ou presque. Dans un coin, assis sur un fauteuil, le nez dans ses notes, Roger Blanc est concentré. Dans quelques heures, le président du Sommet de l'Elevage va recevoir la visite du chef de l'Etat.
"C'est une journée un peu particulière avec cette visite présidentielle", confie Roger Blanc, "c'est un moment très important pour la reconnaissance du salon et celle du monde agricole" ajoute celui qui reconnaît un peu de stress.
"J'aurai eu l'honneur d'accueillir deux présidents" explique-t-il avec le sourire en notant que les deux hommes en question ont des attaches communes en Corrèze, département voisin du Puy-de-Dôme. Cette proximité géographique n'est sans doute pas étrangère à l'intérêt qu'ils portent tous les deux à ce rendez-vous agricole, admet l'organisateur du salon. Un intérêt qu'il va falloir honorer au moment du discours.
##fr3r_https_disabled##"Psychologiquement, il faut se préparer, c'est stressant" nous dit Roger Blanc en faisant une pause au milieu de sa phase de concentration. Avant l'arrivée de François Hollande à la Grande Halle d'Auvergne, "je vais m'isoler, j'ai écrit mon discours, je vais le revoir" explique-t-il. Le président du Sommet de l'Elevage sait que les yeux du monde agricole seront tournés vers lui et il veut "honorer cette visite, le Sommet, le Président mais aussi la profession". "Je suis aujourd'hui leur porte-parole et je n'ai pas le droit de les décevoir", conclue Roger Blanc avant de replonger le nez dans son discours.
