Après une tentative d'occupation de la mairie de Clermont-Ferrand, lundi soir, suivie d'une évacuation par les forces de l'ordre, une délégation d'associations de défense des demandeurs d'asile a été reçue à la préfecture mardi matin. Quelques solutions, provisoires, ont pu être trouvées.
Le dossier des familles de demandeurs d'asile sans logement à Clermont-Ferrand n'est toujours pas clos. Pour preuve, les manifestations de lundi place de Jaude, devant la direction départementale de la cohésion sociale et enfin devant l'Hôtel de Ville. Où les manifestants ont été délogés par les forces de l'ordre.
Mardi matin, à 9 heures, une délégation d'associations de défense des demandeurs d'asile a été reçue par le directeur de cabinet du préfet. Un entretien d'un peu plus d'une heure qui a permis de trouver quelques solutions pour les familles de demandeurs d'asile.
Des solutions provisoires
"On a déjà eu un engagement pour l'hébergement des familles au moins pour une semaine" précise Clément Jacquot, militant RESF. "C'est très court et ça tombe le jour de la rentrée, donc ça nous pose problème. Ce seront encore des enfants qui vont aller à l'école et ne sauront pas où ils seront hébergés le soir. On espère que ce ne sera pas à la rue."La préfecture de Clermont-Ferrand s'est engagée à trouver une solution pour les familles, mais restent les adultes isolés. Ils ne sont pas prioritaires, mais des pistes peuvent être envisagées. C'est du moins ce que préconise Pierre SAINT-AMANS, le président de la Cimade du Puy-de-Dôme. "Il y a, dans la circulaire Valls, des possibilités de régularisation par le travail. C'est un pouvoir à l'appréciation des préfectures. Donc, on a demandé qu'il y ait plus de possibilités pour les étrangers de pouvoir travailler. Et donc de sortir du dispositif d'urgence."
Pour savoir si une solution pérenne a été trouvée, il faudra attendre le 4 novembre. Date de la prochaine réunion en préfecture.