Une légére fuite d' "une poudre trés faiblement radioactive" a été enregistrée jeudi matin sur le site du Tricastin . Areva affirme que "c'est resté confiné sur le site et il n'y a donc eu aucune contamination externe ".
Des traces de poudre d'oxyde d'uranium, "très faiblement radioactif", ont été relevées jeudi matin sur le site Areva du Tricastin, dans la Drôme, après une "légère fuite" d'un tuyau qui n'a produit "aucune contamination externe", a annoncé le géant français du nucléaire.
La fuite a été provoquée par "un défaut d'étanchéité au niveau du transfert pneumatique d'une conduite extérieure entre deux bâtiments de l'atelier de défluoration de l'uranium naturel appauvri", a indiqué à l'AFP Nathalie Bonnefoy, une porte-parole d'Areva."Chimiquement stable et incombustible, l'oxyde d'uranium est obtenu à l'issue du processus d'enrichissement de l'uranium en vue d'une utilisation ultérieure.Il est très faiblement radioactif, trois fois moins que l'uranium naturel", a-t-elle souligné.De premières analyses "sur la quinzaine de salariés ayant travaillé à proximité de la zone "indiquent une absence de contamination externe", précise Areva dans un communiqué.
"C'est resté confiné sur le site à proximité de l'installation dont les activités ont été arrêtées à titre préventif", a poursuivi Mme Bonnefoy, le temps de "récupérer la matière" et de la remise en état de la conduite.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi que les préfectures de la Drôme et de Vaucluse ont été informées de cet incident. Selon Matthieu Mangion, directeur de la division de Lyon de l'ASN, va instruire la demande de classement au niveau 1 transmise par Areva, au vu des éléments qui ont été fournis.