Le Conseil national du Parti Socialiste a adopté (à près de 80% des voix) samedi ses listes des élections européennes de mai 2014. A la tête de la liste de notre région : Jean-Paul Denanot et Karine Gloannec-Maurin. Suivent, en positions non éligibles, les auvergnats Jean Mallot et Marion Canales.
Ces listes seront ensuite soumises au vote des militants, dans chaque section socialiste, le jeudi 21 novembre et devront être validées par une convention du parti qui se tiendra le 7 décembre.
Pour la région Massif-Central Centre (Auvergne, Limousin, Centre), c'est le président du Conseil régional du Limousin Jean-Paul Denanot qui conduira la liste. Ce proche de François Hollande a brièvement été député européen de 2008 à 2009. Pressenti pour occuper la tête de liste du PS dans la circonscription Centre-Massif central pour les élections européennes de 2009, la direction nationale du parti lui préfère finalement le fabiusien Henri Weber. Cette désignation en tête de liste aujoiurd'hui est donc une forme de revanche pour cet ancien professeur qui fêtera ses 70 ans en 2014.
Karine Gloannec-Maurin, vice-présidente Europe de la région Centre, obtient la deuxième place. Issue du secteur culturel, elle a été conseillère auprès de Michel Sapin, président de la Région Centre, entre 2004 à 2007, et semble avoir conservé de très bonnes relations avec l'actuel ministre du travail. De façon assez surprenante, son site internet fait état de ses soutiens socialistes ; un inventaire visiblement exhaustif dans lequel on trouve notamment François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici et Vincent Peillon.
La troisième position, non éligible, sera occupée par Jean Mallot, ancien député de l'Allier et président du groupe PS au Conseil régional d'Auvergne. Ce proche Jean-Marc Ayrault semblait être pressenti pour être tête de liste après avoir quitté, il y a quelques jours, ses responsabilités au sein du cabinet du Premier ministre.
Marion Canales se trouverait en quatrième position. Candidate malheureuse aux élections cantonales à Chamalières en mars 2011, la jeune femme a su rebondir en devenant une proche collaboratrice de François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat.