Mardi, la justice russe a libéré sous caution neuf membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique. Ce qui porte à douze le nombre de militants qui vont être relâchés. Parmi eux, Francesco Pisanu...
Le Français Francesco Pisanu (marin salarié sur les bateaux Greenpeace), la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann, l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l'Italien Cristian d'Alessandro, l'Argentine Camila Speziale et le Canadien Paul Ruzycki, arrêtés en septembre, vont être libérés après avoir versé leur caution.
Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l'examen de la détention provisoire des 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace. Au premier jour des audiences, trois Russes (le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov) ont bénéficié d'une mesure de libération sous caution. En revanche, l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. L'examen des autres cas reprendra mercredi.
Le navire Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l'Arctique. Quelques membres de l'ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté d'atteindre la plateforme pour y installer une bannière dénonçant les risques environnementaux. Les 30 membres d'équipage ont été inculpés de "piraterie", puis, fin octobre, de "hooliganisme". Il n'a pas été clairement énoncé si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée. La seconde est passible de sept ans d'emprisonnement.