L'affaire remonte au 28 mars dernier. Un couple de bijoutiers était séquestré à son domicile, le mari emmené de force jusqu'au magasin avait dû ouvrir le coffre aux malfaiteurs. Deux personnes ont été mises en examen pour "vol avec arme en bande organisée, enlèvement ou séquestration".
Un peu plus de huit mois après l'agression violente d'un couple de bijoutiers à Ambert, deux personnes viennent d'être mises en examen. Elles sont soupçonnées d'avoir séquestré le commerçant et son épouse à leur domicile, avant d'emmener l'homme au magasin, pour y prendre des bijoux. Deux autres personnes sont également mises en cause dans cette affaire pour "non justification de ressources en relation avec un auteur de crimes ou de délits".
Ces mises en examen interviennent après plusieurs interpellations menées dans les secteurs de Lyon et Saint-Etienne le 9 décembre. Une opération qui a mobilisé près de 70 gendarmes du Puy-de-Dôme, de la Loire, de l'Ain, du Rhône et de l'Isère, notamment deux unités spécialisées dans les techniques d'intervention "pour les interpellations d'individus armés".
Les faits remontent au 28 mars 2013, vers 18 heures. Des malfaiteurs seraient entrés par effraction chez un couple de bijoutiers, l'un d'eux muni d'une arme de poing. Ligoté, enfermé avec un sac sur la tête dans le coffre d'un véhicule, le commerçant est conduit à son magasin. Menacé de mort, il doit ouvrir le coffre qui contient des bijoux avant d'être relâché dans une commune limitrophe de la Loire. Entre-temps, son épouse qui était parvenue à se libérer, alerte la gendarmerie d'Ambert. L'enquête est confiée à la section de Recherches d'Auvergne.
Les agresseurs présumés sont "connus de la justice et des services de gendarmerie", précise le Procureur. Ils n'ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés. Et ont été placés en détention provisoire. Quant aux deux autres personnes, des femmes de leur entourage, elles sont sous contrôle judiciaire.
L'enquête pour autant n'est pas terminée. Car les deux hommes arrêtés et écroués sont soupçonnés d'appartenir à un réseau criminel qui aurait planifié le braquage d'Ambert.