Fermé depuis le 11 juillet 2013 après la découverte de traces de légionnelle, l'établissement thermal de Néris-les-Bains, dans l'Allier, accueillera à nouveau des curistes à partir du 2 juin prochain.
Le bout du tunnel n'est peut-être plus très loin pour les thermes de Néris-les-Bains, dans l'Allier. Fermés depuis le 11 juillet 2013 après la découverte de traces bactériennes, l'établissement bourbonnais vient d'annoncer sa réouverture prochaine. Dès le 2 juin, les curistes pourront à nouveau être accueillis.
Des analyses datant du 5 juillet 2013 avaient révélé la présence de légionelles et de pseudomonas aeruginosa dans l'eau exploitée pour les soins. Six jours plus tard, les thermes avaient été fermés provoquant la fin prématurée du séjour de près de 800 curistes. Pour l'établissement thermal, la saison s'achevait sur un bilan catastrophique et une perte d'exploitation de trois millions d'euros. A cela il faut ajouter la nécessité de faire des travaux pour éviter que le problème ne se représente.
Ouverture décalée pour cause de travaux
En novembre dernier, après avoir observé des résultats d'analyses conformes, l'Etat avait autorisé la reprise des soins. Dans un communiqué, la Préfecture de l'Allier précisait que "l’ouverture de la saison thermale 2014 reste conditionnée au respect des exigences sanitaires en vigueur" et qu'un "plan d’actions visant à renforcer la fiabilité des installations doit désormais être mis en œuvre pour assurer la qualité des installations et un respect durable des exigences de sécurité sanitaire qui visent à protéger la santé des curistes"."Nous pourrions reprendre l'activité plus tôt", explique Bertrand Bloyer, le directeur des thermes de Néris-les-Bains, "mais pour nous permettre de maintenir la conformité sanitaire, il y a nécessité de faire des travaux d'importance". La première tranche est prévue cette année et décale, de fait, l'ouverture, d'ordinaire en avril, à juin. Ces travaux n'ont pas pu être lancés plus rapidement à cause de la difficulté à trouver leur financement. Il fallait un million d'euros. Finalement, "un emprunt a été contracté auprès de la Caisse des Dépôts avec des intérêts à taux préférentiel", selon Bertrand Bloyer.