"Les recherches menées dans la rivière, mardi à Kufstein n'ont rien donné". Après l'assassinat de Lucile Klobut, la jeune étudiante lyonnaise, la police autrichienne attend maintenant le résultat des analyses des traces ADN prélevées sur le lieu du crime.
La police de Kufstein (ouest de l'Autriche) poursuivait mercredi ses investigations sur le site du meurtre d'une étudiante française, dont le corps avait été retrouvé dimanche matin sur les rives de l'Inn. Les recherches menées mardi par des plongeurs dans le lit de cette rivière qui traverse la ville "n'ont rien donné de positif", a déclaré à l'AFP le directeur de la police criminelle du Tyrol, Walter Pupp. Un hélicoptère avait aussi été mobilisé pour tenter de retrouver l'arme du crime - un objet contondant non identifié - ou le sac à main et le téléphone portable toujours manquants de Lucile, la victime âgée de 20 ans.
La jeune femme, originaire de la région de Lyon, participait depuis q4 mois à un échange Erasmus dans cette petite ville de 17.000 habitants. Elle a été tuée de plusieurs coups très violents à la tête dans la nuit de samedi à dimanche. La police attend pour le début de la semaine prochaine le résultat des analyses des traces d'ADN prélevées sur le corps et le lieu du crime.
"Nous avons obtenu des éléments de la part de la population que nous sommes en train d'examiner", a indiqué M. Pupp, qui a ajouté que les enquêteurs étudiaient également les similitudes de ce meurtre avec d'autres attaques ou vols visant des femmes à Kufstein mais aussi dans la région voisine de Bavière (Allemagne), avec laquelle Kufstein est frontalière.