Les salariés du site Aubert et Duval, à Issoire, sont en grève mercredi. Un mouvement qui a débuté à 5 heures. Et qui porte essentiellement sur des revendications salariales. Les salariés redoutent aussi un plan de restructuration au niveau local et national.
Alors que la santé du secteur aéronautique est florissante, les salariés d'Aubert et Duval ne veulent pas être oubliés. C'est ainsi qu'ils justifient leur mouvement de grève entamé mercredi matin à 5 heures, sur le site d'Issoire.
Un plan social déguisé
Le mois dernier, direction et syndicats n'avaient pas trouvé d'accord concernant une augmentation globale des salaires. Et si la CGT appelait à la grève ce 5 février, c'est parce que ce même jour devait se tenir, à Paris, une deuxième réunion de négociations annuelles obligatoires.A l'origine également de ce débrayage : l'annonce d'un projet d' "accompagnement de transformation de l'entreprise". Selon les syndicats, un plan social déguisé sous couvert d'économies générales.
Tous les sites touchés
Un mouvement d'humeur qui touche les autres sites Aubert et Duval France. Qui se mettent en grève à tour de rôle.Jeudi dernier, le mouvement a démarré en Ariège. Pour se poursuivre, donc, mercredi en Auvergne. Jeudi, les salariés d'Issoire continueront leur grève durant deux heures. Le site des Ancizes, lui, débrayera totalement.
Des actions qui devraient se poursuivre jusqu'à la prochaine réunion de négociations annuelles, prévue le 13 février.
Reportage : Pascale Félix, René Thévenot. Intervenants : Daniel JULIEN (Délégué du personnel CGT), Laurent KAMMER (Secrétaire CE CGT).