Valence, Romans, Bourg-lès-Valence basculent à droite. Huit des plus grosses villes du département sont désormais aux mains de l'UMP et de l'UDI.
La vague s'apparente davantage à un raz de marée qu'à une grosse houle. Valence retourne dans le giron de l'UMP. Nicolas Daragon bat assez nettement, avec 13 points d'avance le maire sortant socialiste Alain Maurice. Richard Fritz, le tête de liste du FN sera seul à siéger pour sa formation au sein du conseil municipal.
Nicolas Darragon à Valence dimanche soir
A Romans-sur-Isère, la DVD Marie-Hélène Thoraval ravit la maire au PS Philippe Drésin. Elle dispose d'une avance de 450 voix. Partie sur une liste dissidente de droite face à la candidate UMP, elle l'emporte aisément et marque ainsi son indépendance par rapport à la ligne départementale de l'UMP et de Patrick Labaune. Cela faisait trente-sept ans que la ville de Romans était détenue par le PS, depuis les années Georges Fillioud.
Même déflagration à Bourg-lès-Valence. La ville était gérée par la gauche depuis la Libération. Marlène Mourier fait ainsi tomber un bastion que le candidat Wilfrid Pailhès, dauphin du maire sortant Bernard Piras, n'est pas parvenu à conserver. Mais de peu : l'écart de voix est de 175 voix en faveur de la candidate UMP.