Plus de 3000 motards ont roulé, hier, samedi 12 avril, dans et autour de l'agglomération lyonnaise. Réunis, à l’appel de la Fédération française des motards en colère (FFMC), ils protestaient contre l’inflation de mesures répressives qui contribue à matraquer les conducteurs en France.
Un trop-plein de règlements et interdictions qui se traduisent, en chiffres: perte de points de permis de conduire et l’inflation du nombre d’amendes à régler. Un système dont la plupart des manifestants ont l’impression qu’il sert à renflouer les caisses vides du Trésor Public.
« Ce n’est pas la vitesse qui tue sur les routes, c’est le comportement des conducteurs », affirment de nombreux motards et automobilistes solidaires.
Car en effet, les motards n’étant pas les seuls conducteurs à se trouver sous tension sur la route, ils étaient accompagnés de représentants de l’UUR (Union des Usagers de la Route).
Des manifestations similaires ont fortement mobilisé sur l'ensemble de l'héxagone. Dans certaines villes c'est aujourd'hui, dimanche 13 avril, que motards et automobilistes se défileront sous la même bannière et pour les mêmes motifs.
Rappel à l’ordre
Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ainsi que le nouveau délégué interministériel à la Sécurité Routière, Jean-Robert Lopez, sont donc prévenus: un grand nombre de conducteurs français ne veut pas d’une énième mesure répressive, en revanche ils ne sont pas opposés, au contraire, à plus de sécurité sur les routes.