Des professionnels népalais de l'alpinisme ont démenti, ce mercredi, que les sherpas aient décidé de renoncer à toute ascension de l'Everest pour la saison, en hommage à leurs seize collègues tués dans une avalanche vendredi.
Informations contradictoires sur la décisions des sherpas de faire la grève des ascensions de l'Everest, cette saison, suite à l'avanche qui a tué seize d'entre eux, vendredi 18 avril. "Nous n'avons reçu aucune confirmation concernant l'abandon des expéditions sur l'Everest", a indiqué l'association d'alpinisme du Népal, qui regroupe les professionnels du secteur. "Les informations circulant dans les médias à propos d'un abandon des expéditions sont fausses et n'ont aucun sens", ajoute l'association.
Plusieurs guides népalais et des alpinistes étrangers ont déclaré ce mardi 22 avril que les sherpas avaient décidé, lors d'une réunion, de renoncer à toute ascension de l'Everest. "Nous ne savons pas ce qui se passe à Katmandou mais (..) nous ne voulons plus gravir la montagne cette année", a dit un guide népalais, Pasang Sherpa, en réaction au communiqué des professionnels de l'alpinisme.
La situation restait incertaine au camp de base de l'Everest où les alpinistes étrangers attendent de savoir s'ils pourront gravir le plus haut sommet du monde, pendant que des négociations se tenaient entre le gouvernement et des représentants de sherpas à Katmandou.
Les sherpas demandent une meilleure indemnisation des familles de leurs collègues tués ou blessés et une amélioration de leur assurance-vie.
Mardi soir, le gouvernement a proposé de mettre en place un fonds pour les sherpas blessés, abondé par 5% des permis d'ascension payés par les clients, et d'augmenter de 50% les montants d'assurances versés aux sherpas en cas d'accident. Cette proposition ne correspond pas aux demandes des guides népalais.