La sûreté nucléaire et la radioprotection "assez satisfaisantes" en Rhône-Alpes et Auvergne

La division lyonnaise de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ANS) a jugé mardi "assez satisfaisantes" la sûreté du nucléaire et la radioprotection en Rhône Alpes et Auvergne pour 2013, malgré des disparités entre les différentes installations.

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Après 389 inspections opérées en Rhône-Alpes et Auvergne en 2013, les centrales nucléaires de la vallée du Rhône, Cruas-Meysse (Ardèche), Saint Alban (Isère) et Tricastin (Drôme), conservent une appréciation "globalement assez satisfaisante" en matière de sureté nucléaire et radioprotection, a indiqué à la presse le chef de la division de Lyon de l'ASN, Matthieu Mangion.
 
Il a en revanche souligné les "performances en retrait" des sites nucléaires du Bugey (Ain) et de Roman-Sur-Isère (Drôme) où l'ASN a "renforcé sa vigilance". M. Mangion a notamment évoqué "un défaut de maîtrise des actes de maintenance" pour la centrale du Bugey, et des "risques liés à la gestion de la poudre d'uranium" en ce qui concerne l'installation nucléaire de Roman-sur-Isère qui fabrique les assemblages de combustible destinés aux réacteurs nucléaires.
 
Des plans d'actions ont été demandés aux exploitants des deux sites, respectivement EDF et AREVA, notamment au regard des risques auxquels le personnel des installations pourrait être exposés. Selon Matthieu Mangion, la situation sur ces deux sites n'implique pas "un danger grave mais l'ASN reste dans l'attente d'une amélioration notable".
           
Le responsable régional de l'ASN a rappelé la demande de moyens d'action renforcés contre les exploitants des sites nucléaires. Dans un rapport rendu le 15 avril auprès de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opcst), le président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, avait évoqué la possibilité pour l'ASN de donner des amendes et d'adresser des astreintes journalières aux exploitants ne respectant pas les préconisations.
           
Jusqu'à présent, l'ASN ne peut adresser que des mises en demeure et peut, en cas de danger grave et imminent, exiger la fermeture ou la suspension de fonctionnement d'un site nucléaire. 

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