En Ardèche, l'affaire des 49 anciens salariés de Renault Véhicules Industriels (aujourd’hui Iveco-bus) d'Annonay, a été renvoyée par le conseil des prud'hommes devant un juge départiteur. L'affaire a été examinée ce mardi 13 mai.
Exposés à l'amiante entre 1962 et 1993, ces anciens salariés RVI avait attaqué leur ancien employeur devant le conseil des prud'hommes en invoquant un "préjudice d'anxiété" et le "bouleversement des conditions d'existence". Ces ex-salariés exposés durant des années à l'amiante redoutent de développer, un jour, des pathologies graves.
L'avocate des anciens salariés réclame pour chacun d'eux une indemnité forfaitaire de 30 000 €, une indemnisation au titre des troubles psychologiques. Le jugement avait été mis en délibéré au 15 avril mais l'affaire est difficile à trancher. Les magistrats, qui n'avaient pas réussi à se mettre d'accord, ont fait appel à une juge du tribunal d'instance pour les départager. L'audience a eu lieu ce mardi 13 mai. Elle rendra sa décision le 31 juillet prochain.