En 2012, la cour d'assises du Puy-de-Dôme avait condamné Houcine Benchaïb à 20 ans de réclusion pour homicide volontaire sur la personne de Delphine Simana. Une condamnation dont il a fait appel. Continuant d'affirmer que le décès de sa compagne était accidentel. Début du procès ce lundi à Moulins.
C'est une fillette de 10 ans qui a découvert le corps de sa mère, Delphine Simana, tuée d'une balle dans la tête à son domicile clermontois. C'était le 19 juillet 2010. La fille de la victime prévient alors les secours en leur disant que c'est son père qui a tué sa maman.
Très vite, Houcine Benchaïb est arrêté. Deux ans plus tard, la cour d'assises du Puy-de-Dôme le condamne à 20 ans de réclusion pour homicide volontaire.
Une condamnation dont il a fait appel. Car il continue à affirmer que le décès de sa compagne était accidentel. Alors qu'elle venait de lui annoncer son intention de le quitter, il aurait tenté de se suicider. Et c'est en voulant l'en empêcher que Delphine se serait mortellement blessée.
Lundi 2 juin 2014, soit 4 ans après le drame, le procès en appel d'Houcine Benchaïb débute au tribunal de Moulins. Il se poursuivra jusqu'à jeudi, en présence des parents de Delphine.